Après 2 ans de réflexions, Plastiques DELVALLEE, une TPE basée à Villethierry (89), lance une nouvelle de gamme de fûts annulaires en carbone végétal réalisés à base de canne à sucre.
Un fût annulaire en carbone végétal.
Salvatore BOSCO, président de Plastiques DELVALLÉE, nous présente fièrement sont fût annulaire en bioplastique, réalisé en carbone végétal, et destiné à emballer des produits fragiles tels que fils, câbles et fibres optiques.
Cette innovation est le fruit de 2 ans de formations, de recherches de solutions (matière broyée, régénérée, bio…), et d’un travail d’équipe.
Intégrateur de Solutions Plastiques, la TPE Plastiques DELVALLEE, basée à Villethierry, a été rachetée en 2015 par Salvatore BOSCO, un ingénieur pragmatique qui est concerné par les problématiques environnementales, pour lui, et pour les générations futures.
« On peut faire avancer les choses à son niveau tout en faisant tourner son entreprise ! Pour cela il faut proscrire tout gaspillage et privilégier les produits à longue durée de vie et de recyclabilité », dit-il en expliquant son approche à la fois économique et écologique.
Une version en polyéthylène recyclable, c’est-à-dire en matière minérale issue du pétrole, existait déjà. Elle est toujours commercialisée. Elle le sera encore.
Mais Salvatore Bosco voulait trouver une solution pour créer un modèle en plastique 100% régénéré, c’est-à-dire retraité à l’identique, comme dans l’alimentaire.
Finalement, il est allé plus loin dans son investigation, et s’est orienté sur le carbone végétal. Le rapport du WWF sorti en juin 2019, révélant que l’on ingérait l’équivalent d’une carte de crédit par semaine, n’est sans doute pas étranger à ce challenge.
« Même si l’incidence sur notre santé n’est pas prouvée, ce rapport a en effet contribué à notre réflexion et nous a conforté dans notre démarche de R&D », confirme-t-il.
Avec cet emballage « vert », Plastiques DELVALLÉE compte acquérir de nouveaux clients, en France et à l'international.
Il sera également proposé aux actuels clients du fût historique en polyéthylène recyclable.
Nous sommes probablement les seuls à faire ce fût-là, dans cette matière-là pour cette utilisation-là.
Salvatore BOSCO, Président de Plastiques DELVALLÉE
Une offre de lancement au même prix pour un bilan carbone très favorable.
Certes, la matière première à base de canne à sucre est deux fois plus chère que du polyéthylène recyclable.Pourtant, le nouveau fût est lancé au même prix que son homologue de 1ère génération.
En misant sur des volumes de vente plus importants, Salvatore BOSCO accepte en effet de réaliser des marges plus modestes. Le tout au profit d’un bilan carbone très favorable puisqu’il s’agit d’un produit écologique biosourcé et 100% recyclable, sans retraitement spécifique en fin de vie. Un produit qui peut aussi être broyé et utilisé dans d'autres applications, et valorisé par incinération avec récupération d'énergie.
Rédigé en anglais et français, le prospectus commercial relatif à ce fût annulaire bio se veut aussi pédagogique. L’on découvre notamment des informations relatives à l’absorption du CO2 pour réduire l’effet de serre, ainsi que des éléments sur les sources d’énergie renouvelables, qui « ne s’épuisent jamais, comme la canne à sucre ».
Quelques nuances de vert aussi dans la PLV
La PLV (Publicité sur le Lieu de Vente), notamment pour les entreprises du secteur de la cosmétique, représente 50% du CA de Plastique DELVALLEE.
« Aujourd’hui, les grandes marques veulent des présentoirs en plastique régénéré », explique-t-il en présentant deux derniers modèles qui s’adaptent à la nouvelle donne.
Salvatore Bosco salue enfin le soutien que lui a apporté la CCI :
« Quand je cherchais à acheter une entreprise, c’est eux qui me l’ont trouvée. Ils m’ont beaucoup aidé, et ils continuent à le faire. Ils constituent une source d’informations et de mise en relation importante et non négligeable ; j’ai reçu de nombreux conseils avisés de leur part, et j’en reçois toujours. D’ailleurs, je fais partie de Business Sens, un club d'entreprises du sénonais. Pour moi, c’est une bouffée d’oxygène que de voir d’autres entrepreneurs locaux ».